A l'heure actuelle, pas moins de 17 variétés de Colombes Diamants sont recensées, parmi lesquelles figurent :

        • le phénotype sauvage,
        • l'argentée,
        • la brune,
        • la rouge,
        • l'isabelle,
        • la brune argentée,
        • l'isabelle argentée,
        • la rouge argentée,
        • la panachée,
        • la grise croupion blanc,
        • l'argentée croupion blanc,
        • la brune croupion blanc,
        • la rouge croupion blanc,
        • l'isabelle croupion blanc,
        • la panachée croupion blanc,
        • la blanche...

 

 


L'ARGENTEE

 

 

 

           La mutation Argentée est la seule, chez la Colombe Diamant, à se manifester par une inhibition de la bande alaire de phaéomélanine, ce qui la rend aisément reconnaissable...

 

 


 

LA BRUNE

 

 

La mutation brune se manifeste par un voile de brun nettement perceptible du sommet de la tête jusqu’au croupion. La tonalité brune s’étend au niveau de la gorge, de la poitrine et des épaules. En ouvrant les ailes, une large bande de phaéomélanine est observée au niveau de la bande alaire, accentuée par la dépigmentation des rémiges secondaires et des extrémités des rémiges primaires. Aussi, on remarquera que les rectrises centrales apparaissent beaucoup plus dépigmentées chez le mâle que chez la femelle : c’est d’ailleurs une caractéristique qui peut être utilisée pour sexer les jeunes une fois les rectrices apparues...

           En ouvrant les ailes, les rémiges primaires laissent apparaître une large bande de phaeomélanine brun-chocolat, contrastant avec les extrémités dépigmentées. Les rémiges secondaires, quant à elles, sont dépigmentées au niveau de leur région centrale, contribuant alors à mettre en évidence la bande de phaeomélanine des rémiges primaires.

 

          A première vue, la Géopélie diamant brune est très similaire à la diamant de phénotype sauvage, avec qui elle peut être éventuellement confondue. Elle s’en distingue toutefois par la présence d’un léger voile de brun qui semble enrober l’oiseau.

 

 

 


 

LA ROUGE

 

 

   

 

 


 

L'ISABELLE

           La mutation Isabelle constitue vraisemblablement l'un des plus beaux phénotypes de la Colombe Diamant, mais aussi l'un des plus difficiles à obtenir en termes de qualité. En effet, nombreux sont les sujets qui présentent une couleur hétérogène sur le dos et les ailes, hétérogénéité liée très certainement à des traces de mue dans le plumage à l'époque des concours.

          Quoiqu'il en soit, la mutation Isabelle se caractérise par

   

 


 

 LA BRUNE ARGENTEE

          Encore malheureusement trop souvent appelée colombe diamant brillante, cet oiseau n'est rien d'autre que la combinaison de deux mutations existantes : à savoir la mutation brune et la mutation argentée. Il en ressort un oiseau tirant sur le gris très pâle, à la bande alaire faiblement discernable. Cela peut d'ailleurs aisément s'expliquer par d'une part la réduction de l'eumélanine par la mutation brune et la quasi inhibition de la phaéomélanine par la mutation argentée.

   
 


L'ISABELLE ARGENTEE

   
 

 

 

LA ROUGE ARGENTEE

          Comme pour les deux oiseaux présentés précédemment, la colombe diamant rouge argentée présente simultanément les mutations rouge et argentée. Il s'agit donc là encore d'une combinaison de mutations, et non pas d'une mutation à part entière. De ce fait, chez cet oiseau, la tonalité rouge brique apportée par la mutation rouge a totalement disparue sous l'effet de la mutation argentée pour laisser place à une tonalité d'ensemble gris-beige.

   
 

 

 

LA PANACHEE

          La colombe diamant panachée constitue probablement à l'heure actuelle la mutation la plus surprenante. Elle se manifeste phénotypiquement par des plages blanches dispersées aléatoirement sur le plumage, et peut être combinée à toutes les mutations de base. Néanmoins, il semble encore délicat pour le moment d'obtenir des individus panachés à 50% de manière symétrique, comme demandé en concours. De transmission récessive, cette mutation ne se manifeste qu'à partir de la mue juvénile, et il semble même qu'il faille parfois attendre un an pour voir apparaître les premières plumes blanches chez certains sujets. A l'extrême, plus les années passent et plus les plages blanches s'étendent, conduisant même parfois à l'obtention d'oiseaux totalement blancs...

 

                    Aile déployée, la mutation panachée ne diffère guère du phénotype de base auquel elle est combinée (ici un phénotype sauvage). Des rémiges blanches peuvent d'ailleurs apparaître, comme c'est le cas sur cette photo, au beau milieu de l'aile...

 

   

 

 

 LA GRISE CROUPION BLANC

 

 

 

L'ARGENTEE CROUPION BLANC

 

 

                    La photo ci-dessus permet de mettre en évidence la différence de phénotype entre la Grise croupion blanc (à droite) et l'Argentée croupion blanc (à gauche), encore trop souvent confondues. La Grise croupion blanc présente une couleur de fond beaucoup plus intense et plus soutenue, tirant sur un bleu-gris métallique. L'Argentée croupion blanc, quant à elle, apparaît beaucoup plus douce, avec une tonalité claire tirant sur le blanc sale, et contrastant avec les extrémités des rémiges qui restent noir intense.

 

 

 

LA BRUNE CROUPION BLANC

                     La Brune croupion blanc peut, au premier regard, être facilement confondue avec la Grise croupion blanc, et c'est, sur le fond assez logique : puisque les phénotypes sauvage et brun sont déjà à la base difficilement différenciable pour un oeil non averti, la combinaison à la (même) mutation croupion blanc produira les mêmes effets, et donc aboutira également à deux phénotypes assez similaires.

                    Toutefois, la mutation brune croupion blanc se distingue de la Grise croupion blanc par des extrémités de rémiges beaucoup plus diluées, tirant sur le gris, tandis qu'elles sont d'un noir soutenu chez les Grises croupion blanc. C'est encore plus flagrant "aile ouverte", où là encore la bande chataigne de phaéomélanine saute aux yeux...

                    La dilution de l'eumélanine se retrouve également au niveau des rectrices où le gris-bleu soutenu fait place à un gris très clair chez la Brune croupion blanc.

 

 

 

L'ISABELLE CROUPION BLANC

 

 
 

 


LA BRUNE ARGENTEE CROUPION BLANC

 

 

 

 


 

L'ISABELLE ARGENTEE CROUPION BLANC

 

 

 


LA BLANCHE

          Beaucoup d'oiseaux tendent actuellement à un phénotype blanc. Nombre d'entre eux ne sont en fait que des combinaisons de mutations comme les isabelles argentées queue blanche, voire même les brunes argentées queue blanche. L'oiseau présenté ci-dessous est quant à lui parfaitement blanc : la bande alaire a totalement disparue et les extrémités des rémiges sont totalement dépigmentées, ce qui ne saurait être le cas chez des sujets isabelles argentées queue blanche ou bruns argentés queue blanche. Il n'est néanmoins pas le fruit d'une mutation bien définie, mais le résultat de la mutation panachée poussée à l'extrême. Le travail portant sur de tels sujets n'en reste qu'à ses débuts...

                    Pas beaucoup de commentaires à ajouter à cette photo... même sous l'effet du flash, les rémiges sont complètement... blanches !

 


 

 

 

 

 


 


 


 


 


 





Créer un site
Créer un site